mardi 22 mai 2012

De main en main tendue

Des mots d'encouragement, des phrases qui nous touchent au plus profond de nous, des conseils... Que ça fait du bien! Nous avons été dépités ces derniers temps. Mais comme on nous le dit sur les forums, il ne faut pas désespérer. Aujourd'hui, grâce à toutes ces marques de réconfort, nous avons repris le dessus et retrouvé notre clavier pour écrire de nouvelles lettres de motivation.
Une main tendue, c'est peu pour celui qui la tend... Mais pour celui qui s'y raccroche, c'est juste essentiel. 
Dans nos parcours d'adoption parfois complexes et toujours longs, quel soulagement de voir que l'on n'est pas seuls! 

Mon petit, si un jour nous parvenons à être réunis, j'espère que nous parviendrons à t'apprendre l'importance de la solidarité. Aujourd'hui, elle nous permet de tenir. Demain, elle sera encore présente car on ne peut pas briser ces liens et oublier son passé. Demain, je sais que je soutiendrai les couples dans l'attente comme nous le sommes actuellement. J'espère que nous saurons te transmettre cette valeur ô combien importante pour vivre sereinement.

samedi 19 mai 2012

Bientôt une nouvelle venue dans la famille

L'objet de toute notre affection et de nos achats s'appelle Havane. Enfin, pour le moment, elle s'appelle Héka mais le 29 mai, ce sera officiellement Havane. C'est un petit chaton, une femelle, qui fait partie de la famille des Norvégiens.
Une boule d'amour! 
Moi qui ai toujours dit: "Moi, un chat? Jamais!", j'ai craqué. Je me suis fait avoir par sa douceur et son joli regard. 
Elle sera parmi nous en août, après nos vacances au Mont-Dore, en Auvergne. Que nous avons hâte de la câliner! 


lundi 14 mai 2012

Patience

C'est LE mot à bannir, le mot que je ne supporte plus, celui qui me met hors de moi. 
Je ne le supporte plus surtout venant de personnes qui n'ont pas connu notre parcours et qui n'ont eu qu'à "claquer des doigts" pour fonder une famille. 
"Patience, patience..." A chaque fois que j'entends ça, j'ai envie de répliquer: "On échange nos places et on en reparle?!" 
C'est vrai, quoi...

lundi 7 mai 2012

En mode fatigue

Entre la fatigue liée à l'intervention chirurgicale et le fait que nous soyons passés tout près d'un apparentement, le moral est au plus bas. 
Peut-être qu'un jour la roue tournera, je ne sais pas quand et je commence à perdre espoir car les années passent et se ressemblent, cruelles. 
Heureusement, mon grand amour est là. Heureusement, nous sommes ensemble. Nous sommes forts, lassés, vidés mais forts (du moins je l'espère). Heureusement aussi, j'ai ce blog qui m'apporte nombre de contacts et beaucoup de réconfort grâce à l'échange entre adoptants. 

samedi 5 mai 2012

Absence justifiée

Bonne élève que je suis, je viens vous présenter un mot d'excuse concernant mon absence cette semaine. J'ai eu l'appendicite, voilà tout!

Samedi 28 avril 2012, 5 heures du matin, après une nuit blanche:
Fabien : - Je t'amène aux urgences, chérie?
Moi: - Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii.

Samedi 28 avril 2012, 11 heures, échographie :
L'échographe : - Il y a un épanchement, ce n'est pas grand-chose. Et l'appendice est là... Je ne sais pas ce que vous avez.

Dimanche 29 avril 2012 : ........

Lundi 30 avril 2012, après une crise de douleurs toute la nuit, le médecin arrive (Dieu, quoi) :
- Je pense à une pleurésie. On va annuler l'écho et faire un scan à la place.
12h, après une poussée de fièvre impressionnante et des frissonnements incontrôlables : 
- Inspirez. Bloquez votre respiration. (Un ange passe). Respirez...

13 h, je remonte dans ma chambre, la 32, service chirurgie : 
L'infirmière : - Le Dr A. vous a expliqué?
Moi : -Non.
- Ah. Bon, il va venir alors. Vous avez l'appendicite, il vous opère dans la journée. On vous prépare.

13h15, Dr A. arrive dans ma chambre, tout sourire et accent malgache à l'appui:
- Vous avez une grosse appendicite. Donc je vous propose de vous opérer, hi, hi, hi! 
Moi, prête à n'importe quoi pour que la souffrance cesse : - OK, parfait, merci. Vers quelle heure?
- Quand le bloc sera libre.
- Comment allez-vous procéder?
Le chirurgien retrouve son sourire : - Je vais vous faire trois ou quatre petits trous, hi, hi, hi, hiiiii!!! A tout à l'heure, hein!!! Ah, ah, ah!!!

Au moins, il m'aura fait sourire, je l'aime de suite ce médecin! Il m'inspire confiance.

13h30, grosse fièvre, gros frissons. Une aide-soignante arrive et me découvre dans cet état :
- Oh, ooooh... Je reviens, j'arrive!
Six personnes, des infirmiers à l'interne en passant par les aide-soignantes, envahissent la chambre, visiblement impressionnés. Le médecin arrive et donne ses dernières indications... On m'opère non plus dans la journée mais dans la foulée. Au bloc, je reconnais quelques têtes qui étaient là lors de mon curetage l'an dernier, tous aussi gentils les uns que les autres. Je me glisse sur la table d'opération, on m'emmène au bloc, l'infirmier anesthésiste me colle un masque à oxygène sur la bouche. La tête tourne, tourne, touuuuuuuuurrnnnneee... "Votre truc ne march'..." Et dans les vaps!
Quel soulagement!